A 25 ans, Léa BUET est une ancienne membre de l’équipe de France jeunes de judo. Aujourd’hui la bretonne a créé une association caritative appelée «Adjimé». Le but récolter des fonds pour créer 5 dojos au Sénégal d’ici 2015, afin de permettre aux jeunes sénégalais de pratiquer le judo dans les meilleures conditions. Histoire d’une bretonne qui s’est expatriée en Afrique.
« Le Sénégal a gagné mon cœur… »
En mars 2012, Léa s’envole pour le Sénégal avec pour objectif de s’accomplir sportivement et de transmettre son expérience d’athlète de haut niveau en judo. Depuis elle vit sur le sol sénégalais : « Le Sénégal a gagné mon cœur, renforcé ma volonté de réussir et m’a donné la motivation de braver à nouveau les compétitions internationales, cette fois sous les couleurs de ce pays » a-t-elle déclaré.
En effet, Léa est depuis quelques mois en attente d’une naturalisation. Elle espère représenter le Sénégal aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, en moins de 57kg. Ces deux dernières années ont été aussi l’occasion pour elle de prendre conscience des conditions de vie du pays. Educatrice de formation, Léa a vu en l’association «Adjimé» la possibilité de construire un avenir meilleur pour la jeunesse sénégalaise, de permettre aux jeunes de pratiquer le judo et d’inculquer des valeurs telles que le respect.
De fil en aiguille, ce projet a vu le jour. De Paris à Dakar en passant par la Bretagne, la bretonne a réussi à s’entourer des personnes qui l’épaulent pour mener à bien son projet. Le collectif est essentiellement composé d’éducateurs sportifs franco-sénégalais actifs auprès des jeunes et tous concernés par un souci de transmission et d’éducation.
Les éducateurs d’ « Adjimé » veulent valoriser le judo, qui est depuis plusieurs années l’un des arts martiaux les plus pratiqués au monde. Mais avant ils tiennent à démocratiser cette discipline auprès des « Talibés », enfants des rues qui n’ont pour la plupart jamais eu accès à l’école.
Pour cela, les membres de l’association apportent leur aide aux dojos déjà existant grâce à l’achat de matériel, prévoient d’implanter de plus en plus de dojos dans les communautés rurales et offrent un libre accès aux plus démunis.
Depuis la création d’Adjimé, plusieurs clubs de judo français ont apporté un soutien matériel (kimonos et tatamis) à l’association mais fautes de moyens, celui-ci n’a pas encore été acheminé vers le Sénégal. Ainsi, les fonds collectés pour cette collecte permettront de récupérer le matériel déjà rassemblé pour la construction de 5 dojos prévus notamment sur la petite côte, à Fimela mais aussi au centre Yaakarou Gouneyi pour les enfants en grande précarité (association unies vers’elle). L’objectif, rassembler 6480 euros pour :
- Le regroupement des tatamis et Kimonos à Paris
- Location du local de stockage d’une durée de un mois, nécessaire au regroupement de l’ensemble du matériel
- Le transport du container Paris-Dakar
- Les frais dédiés à Kisskissbanbank
Grâce à cette collecte, les enfants sénégalais auront la possibilité d’enrichir leur éducation.
S.L
Plus que 13 jours avant la fin de la collecte. Pour faire un don rendez-vous sur:
http://www.kisskissbankbank.com/le-judo-une-ecole-de-la-vie-a-partager-avec-les-enfants-du-senegal